Onyxia

Perchée sur une haute falaise des Wasteland, dans les environs de Forgotten Temple, une jeune femme comtemplait le lointain horizon, irradié par les derniers rayons de soleil d'une journée qui tirait à sa fin. Telle une immense fresque aux mille couleurs, la voûte céleste semblait prendre vie, animée par une puissance qui défit l'entendement. Ce spectacle était si beau qu'il lui semblait presque iréel. Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'était peut-être pas vraiment là, et que l'immensité du ciel l'avait absorbé dans toute sa magnificence. En cet instant de confrontation avec elle-même, Onxyia laissa libre court à son chagrin. En son for intérieur, elle songait "La force me mènera t-elle à la Vérité ou ne serait-ce qu'une illusion ? Etre fort, qu'est-ce que ça signifie vraiment ? Dis-le moi, grand-frère..."



Onyxia est une jeune femme orc âgée de 24 cycles. Sa jeunesse passée à vivre dans le climat rude des montagnes qui environnent l'enclave des tributs orcs l'a dôté d'un corps puissant et athlétique. Les longues années passées à s'entraîner à proximité des flammes régénèratrices des temples ont conféré à sa peau un aspect hâlé et une texture à la fois souple et ferme. Accroissant ainsi la résistance naturelle de sa râce au feu. Elle était belle sans être pour autant d'une beauté époustouflante. Elle avait des yeux d'une belle couleur de jade, mais un regard perçant, un brin dangereux, qui dégagait une sorte d'attraction irrésistible. Ses cheveux sombres tressés laissaient apparaîtrent quelques reflets roux. Elle était d'une nature vivante et aimait sourire, même si son éducation guerrière l'obligait à garder un certain recul et un respect de l'étiquette. Son mantien digne révèlait en elle un charme tout particulier qui inspirait à la fois un respect mêlé de curiosité. On pouvait donc dire que que l'essentiel de son charme venait de ce paradoxe entre sa nature tribale animée d'un feu intérieur resplendissant de vie, et son caractère noble et sévère qui la rendait majestueuse. Onyxia appréciait partir chasser avec ses compagnons et son frère à leurs heures perdus. Quand leur petit groupe partagait des moments d'intimités auprès du feu de camp. Echangeant leurs rêves d'avenir, leurs espoirs. Elle s'était fait des amis très précieux et ne tenait pas compte des distinctions de classe ou de clan. Sa famille appartenait au clan du Lion Blanc. Un clan ancien qui a sû garder sa place au sein des tribus en s'adaptant à toutes les situations. Conservant malgré tout une neutralité, qui avec le recul, fut salvatrice. Il traversa ainsi les âges en résistant au jeu du pouvoir, fort et immobile, telle une montagne bien ancrée sur ses fondations. Issue de la noblesse guerrière, Onyxia a appris dès le plus jeune âge à vouer à son clan une fidèlité sans faille. Son sens du combat inné est accompagné d'un grand sens de l'honneur qui fait le ciment de son peuple. Et à ce titre, elle obéit à des préceptes très strictes, comme ne pas combattre un adversaire désarmé ou ne pas tuer un innocent. Ou bien encore, apprendre à connaître son adversaire sans à prioris et le voir tel quil est réellement afin de l'affronter dans sa pleine mesure. C'est pourquoi elle exècre par dessus tout les puissances maléfiques qui font abstraction de tout sentiment, hormis la haine et la folie destructrice. Néammoins, elle a aussi appris tout ce que l'Art de la tactique orc avait à lui offrir, parmis lequels le principe d'attaquer un adversaire par surprise en prenant l'initiative n'est pas jugé déshonorant, mais au contraire, est la démonstration d'une grande sagesse. La jeune femme a eu de nombreux maîtres qui ont sû lui inculquer une discipline martiale et mentale digne des plus fiers guerriers. Maîtres parmis lesquels se distingât un homme qui n'était autre que son propre père. Un guerrier puissant qui avait fait ses preuves en tant que haut stratège et homme de guerre au cours de nombreux sièges et avait accèdé de par ses qualités au rang de chef de famille.

Mais dans cet univers, que ce soit à long comme à court terme, tout a un fin. Et la montagne du clan du Lion Blanc a finit par s'écrouler.
Onyxia ne peut que se souvenir des circonstances qui ont amené le clan à sa perte, car les blessures sont encore vives dans son esprit et il ne se passe un jour sans qu'elle ne repense à la mort de ceux qui lui étaient chers. Les faits se sont déroulés voici maintenant un an. Le clan du Lion Blanc avait reçu pour mission de protèger le ville de Rune contre les assauts d'un envahisseur mystérieux dôté de pouvoirs magiques hors du commun. Le pleuple orc respectait ainsi les accords qu'ils avaient passé avec les autres races. Les brâves nains des Portes de Fer s'étaient portés volontaires pour participer à la défense de la cité. Onyxia avait appris à apprécier l'humour moqueurs de ces petits hommes et femmes robustes. Elle s'était lié d'amitié notamment avec Nalbhûr, un jeune nain à barbe rousse qui rêvait d'ouvrir sa forge à son retour au pays. Il parait de son rêve avec une telle passion qu'elle ne pouvait que lui montrer son approbation. Mais elle savait que sous ces dehors de bons vivants se cachaient de redoutables guerriers. Et elle ne tarda pas voir ses suspictions se confirmer lorsque la ville fut soudain attaquée. Les guerriers nains n'hésitèrent pas à se porter au devant des défenses et de sacrifier leur vie. Onyxia savait que la perte d'une vie naine était un lourd tribu pour ce peuple dont la longévité était reconnu. Avec lui, c'était des années d'expériences qui s'en allaient. D'autant plus que les nains n'étaient pas très nombreux. Onyxia eû le regret d'apprendre que le jeune Nalbhûr était tombé au combat, criblé de flèches ennemis. Pendant, plusieurs jours, nains et orcs repoussèrent vaillement les forces ennemis, constituées de mercenaires obscures sans foi ni loi, tout en réuissisant à minimiser les pertes. Mais c'était sans compter l'apparation de forces démoniaques. La nécromancie... cette magie noire et fétide, était finalement venue à boût des barrières magiques disposées tout autour de la ville par les grands shammans du clan, portant renommés, afin de la protèger de toute infiltration magique. Lorsque les barrières cédèrent, les brâves guerriers nains et orcs ne purent compter que sur leur force brûte et leur bravoure pour résister à l'envahisseur, assistés par les chants de batailles des shammans orcs. Dès lors, des hordes de cavadres sanguinolants se mèlèrent aux rangs ennemis. Attaquant les deux camps sans distiction. Les mercenaires poussèrent des jurons en se rendant comptent qu'ils avaient été trahis et que leur employeur s'était servi d'eux pour nourrir ses rangs de guerriers d'outre-tombe. Mais hélas il était déjà trop tard. Les mort-vivants étaient dotés d'une force prodigieuse et ne resentaient pas la douleur si bien qu'ils prenaient des initiatives qui dépassaient la raison, n'hésitant pas à sacrifier l'un des leurs pour atteindre leur but. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque Onyxia tomba nez à nez sur le corps flageolant de Nalbhûr. Le pauvre était couvert de boue, et ressemblait à l'un de ces golems de terre dont parlent les légendes. Onyxia ne pût contenir sa râge en réalisant l'outrage qui était fait au corps de son compagnon d'arme et mis fin définitevement à son calvaire en le tranchant de taille. Les os ne pouvant plus supporter le poids du corps, celui-ci s'écroula de lui-même et bientôt toute forme de magie le quitta. Nalbhûr pouvait désormais reposer en paix. Mais ce fut un bien maigre soulagement, car bientôt, les rangs des défenseurs de la cité furent débordés. Une magie puissante et malfaisante était à l'oeuvre. Les cadavres des guerriers nains et orcs vinrent bientôt se mêler aux rangs des attaquants, seulement quelques minutes après leur mort sur le champ de bataille. Après une demi-journée de combat,l'armée attaquante ne comptait plus aucun être vivant. Tous avaient étés engloutis par les ténèbres et étaient maintenant les instruments de forces maléfiques qui cherchaient à accomplir leur noir dessein. Les défenseurs n'eurent d'autre choix que de battre en retraite progressivement vers la citadelle qui abrîtait l'un des derniers arbres mères elfe. Bénéficiant d'un instant de répit pour reprendre leur force et pour se soigner en profitant les vertues curatives de l'arbre sacré. Le père d'Onyxia, d'ordinaire si calme et impassible, essayait de ne pas laisser transparaître toute la stupeur qu'il ressentait à voir ainsi leurs rangs balayés et ses hommes mourir. Mais l'ayant eu pour maître, elle le connaissait bien et savait qu'il ne se faisait pas d'illusions quant à l'issue de la bataille. Il tenait conseil avec les autres chefs de familles orc du clan et les guerriers d'élite nains qui avaient survécu pour déterminer la marche à suivre pour la suite. Son frère aîné, essayait de remonter le moral de ses compagnons en faisant abstraction de la blessure béante qui lui déchirait le flan. C'était un guerrier moine tyrant qui excellait dans le manienement des armes de poing et dont on considèrait qu'il était passé maître dans son art en dépit de son âge. De toute évidence sa blessure était bien plus grâve qu'il ne semblait l'admettre et Onyxia savait que si il ne prenaît pas rapidement du repos, elle pourrait lui être fatale lors du prochain affrontement. Il lui sourait doucement, malgré les regards emprunts de tristesse qu'elle lui lançaient. Bientôt, les ennemis finirent par forcer les imposantes portes de la citadelle qui s'écroulèrent lourdement sur le sol. Mais les défenseurs n'avaient pas entendu ce moment fatidique dans le désespoir et s'étaient tenus prêts à faire une sortie sur l'ennemi afin de percer leur rang et de les diviser. Ensemble ils chargèrent leurs assaillants et les rencontrèrent dans fraquas de métal et de flammes ardantes. Onyxia vit son frère frayer un chemin à ses camarades en tailladant les ennemis avec la férocité d'un lion. Cette scène restera à jamais grâvé dans sa mémoire tant son frère avait été resplendissant dans ces derniers instants de vie. Car bientôt, il fut absorbé par la marée d'ennemis. Ses efforts cependant n'avaient pas été vains, car il avait ouvert une brèche dans les forces ennemis dans laquelle les défenseurs s'étaient engagés. Petit à petit, les brâves guerriers orcs et nains réussirent à se regrouper et à se porter sur le flanc de leurs adversaires. Cela leur laissa assez de temps pour mettre en place une position ferme sur la place de la ville. Le père d'Onyxia avait réussit tant bien que mal à retrouver le cadavre de son fils parmis les corps qui jannolaient le champ de bataille et s'était empressé de le décapiter avant que la magie noire n'opère. On pouvait voir sur son visage fermé des larmes couler à la fois par amertume d'avoir perdu son fils mais aussi par bonheur de l'avoir vu combattre de façon si honorable. A nouveau, le tumulte assourdissant des combats semblait se dérouler comme dans un rêve. Onyxia sentait sa lâme pourfendre, trancher les corps sans vie des silhouettes pratiquement informes qui venaient à sa rencontre. Elle entendait les os se briser mais à ses oreilles, cela n'avait pas plus d'impact que les crissements des braises d'un feu tirant à sa fin. Tout cela ne semblait plus avoir d'importance. Elle ne saurrait dire si des heures ou des jours s'étaient écoulés tant elle était rentrée dans un état transcendant. Dans son esprit, toute pensées avaient disparu pour laisser place à un brassier ardant dans lequel elle s'oubliait, tandis que son corps agissait comme mû d'une volonté propre. Fendant les crânes ennemis, sectionnant les membres avec une précision surprenante. Soudain, des éclats de lumière éblouissants semblèrent jaillirent de toute part. Frappant les forces ennemis avec une puissance telle qu'ils écroullaient aussitôt, purifiés de toute l'emprise de la magie noire qui les animait jusqu'alors. Onyxia retrouva ses esprit et comprit que cette miraculeuse intervention étaient dûe aux prêtres bishops qui s'étaient déployés tout autour de la place centrale de la ville. Dès que les barrières magiques avaient cédé et que les premières traces de nécromancie s'étaient manifestées, les officiers avaient dépêché des messagers anfin de solociter l'aide de l'ordre sacré des prêtres de la ville de Goddard. Leur puissante magie anéantissait les guerriers mort-vivants aussi surement qu'un papillon qui se dirigerait droit dans les flammes. Au boût d'une heure de combat acharné où les prêtres se montrèrent d'une volonté exemplaire, la bataille pris fin. Onyxia avait eû le temps de se rendre compte que la pluspart défenseurs avaient perdus la vie au cours de ce dernier combat et qu'ils ne comptaient plus qu'une poignée de survivants. Son père, les membres de sa famille, ses compagnons d'enfance étaient tombés. Pratiquement tout l'ensemble du clan avait disparu dans ce sanglant carnage. Les guerriers nains qui avaient survécuent à la bataille semblaient partagés entre la joie d'être en vie et la perte cruelle de leurs frères. Les prêtres ressentaient à sentiment d'échec cuisant malgré leur rapide victoire, car ils déploraient de ne pas être arrivés plus tôt en ces lieux. Après une rapide réunion des officiers et membres du clergés, il fut décidé que ce qui était advenu à Rune était une affaire de la plus haute importance qui nécessiterait par la suite une enquête approfondit, et que les différents peuples devraient rester vigileants quant aux manifestations de nécromancie.

Ainsi pris fin la bataille de Rune, qui vît s'éteindre le clan du Lion Blanc. Onyxia et les quelques survivants du clan retournèrent en terre orc pour rapporter les faits de cette horrible bataille. Le frère d'Onyxia, par son courage, trônait surement désormais aux côtés de Paagrio et fut en conséquence élevé au rang de héros. Les guerriers furent respectés pour leur bravoure et certains trouvèrent place dans une nouvelle famille. Ce ne fut pas le cas d'Onyxia qui ressentait un sentiment de besoin d'évasion. Désormais sans famille et sans clan, elle décida qu'elle devait devenir forte pour forger son destin de ses propres mains. Cette expérience lui avait révèlé la présence de forces maléfiques dont les desseins restaient dissumulés et qui attendaient leur heure pour pouvoir se manifester ouvertement. Pour être le mieux à même de les affronter que cela arrivera, Onyxia quitta les terres de ses ancêtres pour partir en voyage initiatique visant à découvrir ce qu'est la force véritable. Au hasard des rencontres, elle découvrira ainsi un sens à sa vie à travers le combat, le moment où elle se sent le plus proche d'elle-même.